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Où les plus gros bonus ont-ils été distribués dans le monde de la finance cette année ? Attention, la réponse peut surprendre…

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Dans quel centre financier étranger devriez-vous travailler pour percevoir les plus gros bonus ? Étonnamment peut-être, l’enquête Bonus 2013 réalisée en ligne par eFinancialCareers auprès des collaborateurs employés en Angleterre, aux Etats-Unis, en Asie et en Australie, suggère que la City de Londres serait LA place financière susceptible de vous vous offrir les meilleures chances en la matière.

Le bonus moyen au Royaume-Uni au titre de 2013 est de 98 k$ (70,5 k€), contre 72.9 k$ (52,5 K€) aux États-Unis et seulement 32.7 k$ (23,5 k€) et 20.2 k$ (14,5k€) respectivement à Hong Kong et à Singapour, selon l’enquête.

Bonus-figures
Bonus moyen 2014 au Royaume-Uni, Etats-Unis, Hong Kong, Singapour et Australie

Les résultats plaçant Londres en tête peuvent surprendre étant donné les prochaines restrictions de l’Union européenne sur les bonus. Néanmoins, les analystes assurent que les gros bonus de la City sont le reflet de son importance en tant que centre financier. « Les banques emploient souvent une bonne partie de leurs salariés les mieux payés à Londres, relève Chris Wheeler, directeur et analyste du secteur bancaire chez Mediobanca. C’est un hub non seulement pour la finance britannique mais aussi pour l’ensemble de l’Europe et de la région EMEA ».

Le montant élevé du bonus moyen au Royaume-Uni s’explique ainsi sans doute par le fait que le pays compte une forte proportion de collaborateurs travaillant en front office et dans les métiers générant les plus gros revenus. Ceci est particulièrement vrai pour les banques américaines opérant dans le pays. Goldman Sachs, par exemple, a versé à ses employés londoniens une rémunération moyenne 70% supérieure à la moyenne mondiale en 2012 (dernières statistiques comparatives disponibles).

Mauvais cru à Singapour

En comparaison, les bonus en Asie semblent bien maigres. C’est notamment le cas à Singapour, traditionnel centre financier où se concentrent de nombreuses fonctions support. Cette structure particulière du marché de l’emploi se retrouve dans le profil des répondants de l’enquête : 42% d’entre eux disent travailler dans le back-office, tandis que 57% des banquiers britanniques qui ont répondu au sondage occupent des emplois de front office.

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Il n’empêche, les employés de front-office à Singapour n’ont pas connu un sort enviable cette année. « Les bonus pour les collaborateurs les plus performants sont restés stables par rapport à l’an dernier, tandis que pour les professionnels moyens, ils ont été sensiblement inférieurs aux bonus perçus l’an passé », constate Farida Charania, responsable de la division Banque et Finance du cabinet de chasse Nastrac Groupe, à Singapour.

Aussi les banquiers tentés par une expatriation en Asie devraient plutôt s’intéresser à Hong Kong. Cette place compte proportionnellement plus de personnels front-office que sa cousine singapourienne, elle bénéficie également d’un marché actions plus important ainsi qu’une pénétration du marché chinois continental plus grande. « Les grands banquiers d’affaires préfèrent généralement travailler aux côtés des responsables régionaux de leur banque, eux-mêmes basés à Hong Kong. Ce qui explique pourquoi Hong Kong récupère une plus grande part des enveloppes de bonus versées en Asie », relève Nick Wells, directeur au sein du cabinet de chasse de têtes Webber Chase, à Hong Kong.

Net après impôts ?

Il y a cependant un élément qui ternit un peu l’éclat de la place londonienne, à savoir sa tranche maximale d’imposition maximum sur le revenu de 45%. À Hong Kong, le taux plafond est de seulement 17%. En supposant que la totalité des bonus des banquiers sont imposés au taux le plus élevé, nos calculs suggèrent que le bonus moyen net au Royaume-uni (54k $) reste malgré tout encore deux fois plus élevé que le bonus moyen après impôt des financiers hongkongais ($ 27k).

Les banquiers de Londres ne sont décidemment pas si mal logés, après tout. Et pourtant ils sont les plus insatisfaits : alors que le bonus moyen a augmenté de 29% en un an, les financiers britanniques sont 40% à déclarer qu’ils s’attendaient personnellement à plus. Les banquiers à Hong Kong, dont le bonus moyen n’a que très légèrement progresser (+2%), sont 38% à se dire satisfaits (même s’ils étaient autant à anticiper un bonus plus élevé). L’enquête Bonus en France, dont les résultats seront disponibles dans une quinzaine de jours environ, pourrait également réserver son lot de surprises…

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